Comment les gaz réfrigérants affectent l’environnement

La prise de conscience de la pollution et des dommages causés à la planète est, même si elle ne semble pas si forte, beaucoup plus forte qu’il y a plusieurs décennies, quand il y avait une absence totale de contrôle des émissions de toutes sortes de polluants. Bien que nous ayons maintenant mis en place des règlements et protocoles, il est vrai qu’il reste encore beaucoup à faire et, pour cette raison, nous aimerions aujourd’hui faire une petite réflexion sur nos produits et leur utilisation, en vous parlant de la relation entre les gaz réfrigérants et l’environnement.

Comment les gaz réfrigérants affectent-ils l’environnement ?

Les réfrigérants affectent notre planète de deux manières principales : en détruisant la couche d’ozone ou en contribuant au réchauffement climatique.

Les gaz réfrigérants et la couche d’ozone

Depuis 2010, les chlorofluorocarbures ou CFC ne peuvent plus être utilisés, ce qui a considérablement réduit le problème de la couche d’ozone, dont la détérioration a été ralentie. Cette décision a été prise en 1987 et a été inscrite dans le protocole de Montréal.

Ces composés ont été une véritable catastrophe, car en entrant en contact avec les émissions UV du soleil qui étaient retenues par la couche d’ozone, ils ont produit la libération de radicaux de chlore qui ont décomposé les molécules d’ozone. Cela signifie que par ces substances, nous nous sommes progressivement retrouvés sans protection contre le soleil, puisque c’est précisément la principale fonction de la couche d’ozone.

Le PDO est l’indicateur qui a pour but de classer la nocivité de l’action des différents gaz réfrigérants sur la couche d’ozone. Actuellement, les réfrigérants commercialisés légalement ont des valeurs minimales, et beaucoup d’entre eux sont en fait nuls.

Les gaz réfrigérants et le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique est une réalité produite par ce que l’on appelle « l’effet de serre », qui n’est rien d’autre que le reflet des émissions de température, comme cela se produit dans les serres (d’où le nom). Cela implique que la planète gagne de plus en plus de degrés, avec les conséquences désastreuses que cela entraîne.

Le PRP est la mesure de la nocivité du réfrigérant par rapport au réchauffement planétaire, la valeur de référence étant le CO2, qui vaut 1,0.

Si vous avez entendu parler de celui-ci et de ses effets, imaginez ce qu’un réfrigérant 1500, qui est 1500 fois plus nocif fait à la planète.

Émissions mondiales de gaz réfrigérants

L’Agence fédérale allemande pour l’environnement estime, sur la base des valeurs connues pour 2014, qu’en 2050, les gaz fluorés représenteront 7,9 % de l’augmentation de la température constatée sur la planète. En 2004, cette « contribution » était de 1,9 %, mais elle est en nette progression.

Alternatives

Les réfrigérants ayant des valeurs de PRP les plus élevées sont déjà limités ou interdits. En outre, des alternatives synthétiques moins nocives sont lancées et on améliore les gaz réfrigérants naturels, qui ont également un excellent rendement avec un impact minimal sur la nature.

Quels sont les gaz réfrigérants qui endommagent la couche d’ozone ?

Même si nous ayons besoin des gaz réfrigérants pour le bon fonctionnement de notre système de climatisation, qu’il s’agisse d’un climatiseur ou d’un équipement de réfrigération et de congélation, nous devons opter pour des options respectueuses de la couche d’ozone.

Car en effet, des gaz comme le R11, le R12 et le R22 – dont les effets sont négatifs pour la couche qui nous protège des rayons ultraviolets – sont toujours utilisés pour charger nos équipements, malgré la réglementation en vigueur.

Mais à quel groupe appartiennent ces réfrigérants ? Quel est leur impact sur l’environnement ? Par quels gaz puis-je les remplacer ? Toutes ces questions trouveront une réponse dans les prochaines lignes, alors continuez à lire cet article jusqu’à la fin.

Les gaz réfrigérants qui appauvrissant la couche d’ozone

La science a prouvé que les rejets de chlorofluorocarbures (CFC) et d’hydrochlorofluorocarbures (HCFC) affectent cette fine couche de la haute atmosphère terrestre.

Oui, ces réfrigérants sont les seuls qui endommagent la couche d’ozone. D’une part, il y a les CFC qui ont le plus grand pouvoir destructeur et,

d’autre part, les HCFC dont l’incidence est plus faible mais qui contribuent également à la destruction de la couche d’ozone.

Les réfrigérants CFC

Les chlorofluorocarbures contiennent du chlore, du carbone et du fluor. Cependant, les réfrigérants les plus courants de ce groupe sont le R11, le R12 et le R115 (avec le mélange R502).

Il est intéressant de savoir que ces gaz sont utilisés depuis 1930, pour différentes applications telles que la réfrigération domestique et commerciale, les transports, l’entreposage frigorifique et la climatisation des voitures.

L’une des raisons pour lesquelles les CFC ont été utilisés tout au long de l’histoire est qu’ils sont assez stables en termes chimiques, grâce au fait qu’ils ne contiennent pas d’hydrogène. En outre, ils sont compatibles avec de nombreux matériaux et lubrifiants conventionnels.

Les réfrigérants HCFC

Ils sont formulés à base de chlore, de carbone, de fluor et d’hydrogène. Les plus connus de ce groupe sont les R22, R123 et R124.

Parce qu’ils contiennent de l’hydrogène, les réfrigérants HCFC sont moins stables chimiquement que les CFC, mais ils ont également une bonne compatibilité avec les matériaux et lubrifiants traditionnels.

Les substituts des HCFC (en particulier le R22) sont le R410A, le R407C et le R134a.

Réglementation sur l’utilisation de ces réfrigérants

Comme ces familles de gaz réfrigérants sont nocifs pour la couche d’ozone, des réglementations ont été élaborées pour régir l’utilisation de ces produits.

Le règlement (CE) n° 2037/2000 régit l’utilisation des gaz HCFC, mais depuis 2001 jusqu’à 2010, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre :

• En 2001, l’utilisation des HCFC comme réfrigérants est interdite dans la fabrication de tout système de réfrigération et de climatisation fabriqué après le 31 décembre 2000, à l’exception des équipements « Froid seul » d’une capacité inférieure à 100 kW et des pompes à chaleur.
• En 2002, l’utilisation des HCFC dans la fabrication de tous les types d’équipements de climatisation « Froid seul » a été interdite, à l’exception des pompes à chaleur.
• En 2004, la fabrication de tout équipement contenant des HCFC est totalement interdite.
• En 2010, l’utilisation des HCFC « neufs » est interdite, que ce soit pour l’entretien ou le remplissage de tout équipement de climatisation ou de réfrigération fabriqué jusqu’à cette date.

Vous connaissez maintenant quels gaz réfrigérants endommagent la couche protectrice de l’atmosphère terrestre, c’est pourquoi nous vous recommandons de ne pas utiliser ces produits pour que toute forme de vie sur la planète ne soit pas affectée par les rayons ultraviolets.

Voilà pour nos réflexions sur les gaz réfrigérants et l’environnement. N’oubliez pas qu’il n’y a pas de solution unique à votre problème, et que vous pouvez aider la planète tout en vous aidant vous-même.